En physiologie et en anatomie fonctionnelle, le mouvement est un changement de position dans l’espace du corps ou d’une partie du corps d’un être vivant.

Le mouvement (« volontaire » ou « réflexe ») est l’une des caractéristiques essentielles de la vie. Il est contraint par l’anatomie et en particulier par les caractéristiques du squelette et des muscles.

Les fonctions motrices sollicitent les différentes structures qui participent à la mise en mouvement d’une partie du corps ainsi qu’au contrôle et à la régulation de ce mouvement.

Parmi cest structures nécessaires au fonctionnement moteur, les êtres humains possèdent 2 ceintures: La ceinture (ou sangle) scapulaire et la ceinture pelvienne.

– La ceinture abdominale (ou pelvienne), définition:

La ceinture pelvienne a la forme d’un anneau. Elle est constituée du sacrum et des deux os coxaux, eux-mêmes formés de trois os : le pubis, l’ischion et l’ilion. C’est par ce dispositif osseux et musculaire que les membres inférieurs sont reliés à la colonne vertébrale. C’est l’articulation coxo-fémorale qui rattache la ceinture pelvienne aux jambes.

Les os de la sangle pelvienne: os coxaux et sacrum.


– La ceinture scapulaire, définition:

La ceinture scapulaire est constituée des os et des muscles qui relient les membres supérieurs à la colonne vertébrale et à la cage thoracique, et permet leur mouvement.

Les os de la sangle scapulaire: les deux omoplates, les deux clavicules, le sternum et le haut de la cage thoracique.

Muscles principaux de la Sangle scapulaire: le rhomboïde, le grand dentelé, le trapèze, les pectoraux et le deltoïde.

Leur rôle premier est de mettre en relation les membres inférieurs et supérieurs avec l’axe du corps (la colonne vertébrale et le tronc) dans un objectif de mouvement. Notre capacité à faire bouger nos membres, que ce soit nos jambes ou nos bras, dépend donc du bon fonctionnement de nos ceintures pelvienne et scapulaire.

 

Lorsque nous parlons de ceinture au sein du mouvement nous prenons en considération les os qui la composent mais également les chaînes musculaires qui permettront les adaptations de notre squelette au niveau de ces sangles.

Leur lien étroit avec le tronc les rend solidaires de celui-ci mais une bonne gestuelle et une bonne mobilité requiert une utilisation indépendante de chaque ceinture. Ainsi, utiliser notre ceinture scapulaire indépendamment de notre ceinture pelvienne nous permet de dissocier  nos mouvements du bas du corps de nos mouvements du haut du corps.

 

Concrètement dans la  pratique, une personne qui n’arrive pas à dissocier ces 2 sangles bouge forcément son bassin et ses épaules en même temps et dans la même direction comme si une tige en métal les reliait, un peut à la manière d’un robot.

Les habiletés techniques propres à quasiment tous les sports seront très difficiles à acquérir. Nous avons besoin de mobilité, de souplesse, de gainage pour bloquer ou mettre en mouvement une ceinture. Et pouvoir mobiliser chaque ceinture indépendamment de l’autre nous ouvrira alors toutes les portes pour apprendre les bons gestes spécifiques à notre sport avec finesse et fluidité. Et cela passe bien évidemment par un bon contrôle des muscles qui composent ces ceintures.

 

Rotation/flexion/extension

D’après Busquet, le fondateur de la méthode qui porte son nom, ces ceintures musculaires sont également les relais entre les chaînes de flexion, d’extension, d’ouverture et de fermeture du tronc. Elles mettent en lien les muscles antérieurs du tronc qui servent la flexion et la fermeture de celui – ci avec les muscles extenseurs du tronc, qui au contraire, permettent le redressement et l’ouverture du tronc. Ce rôle de relai a une importance fondamentale pour créer une symbiose entre ces chaînes pendant le mouvement.